Ami que je ne connais pas, adieu. Ton filet est troué Ton âme sortie de l’ombre du col La terre est vaste, les cartes aventurières Il te reste de la route à faire Pour me rejoindre. Mais déjà le temps s’éclipse, paresse, S’épuise Et nous ne nous sommes toujours pas rencontrés.
Je ne t’attendrai pas.
Et puis comment te reconnaitrai-je ? Je ne te remets pas sur mes photos. Je m’en rappelle pourtant chaque instant Elles ne parlent qu’à moi Me laissent regretter Cette ruelle que je n’ai pas remontée Ce port lumineux que je n’ai pas humé Ces filles offertes que je n’ai pas désirées Tous ces regards qui m’interrogeaient et que je n’ai pas soutenus. Hasard qui m’a fait bifurquer Ici et non là J’y retourne sans toi Il me reste de belles années à vivre Je n’ai plus de temps à perdre Il y a tant à voir à trembler A aimer, à boire Et à jouer. Pourquoi faut-il rentrer un jour chez soi ?
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